Ascenseurs / 12 avril 2022
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Un ascenseur peut-il tomber ? C’est presque impossible, découvrez pourquoi

« Et si ces câbles se détachaient ? », « Et si la cabine s’effondrait ? », « Et si ? Bien que nous prenions tous des ascenseurs tous les jours, certaines personnes ont une certaine crainte de monter dans un ascenseur, soit par peur d’être piégé, soit par crainte de subir un accident. Si vous faites partie de ceux qui se demandent de temps en temps ce qu’il faut faire en cas de chute d’un ascenseur, nous allons vous expliquer dans ce billet pourquoi vous ne devez pas avoir peur qu’une telle chose se produise. Nous vous laissons ci-dessous avec cinq faits que vous devez connaître pour voyager en toute sérénité, car ils expliquent pourquoi un ascenseur ne peut pas tomber.

Un ascenseur peut-il s’écrouler ?

Il y a plus de 14 millions de remontées mécaniques dans le monde, qui effectuent 3 milliards de trajets chaque jour ! Et pourtant, malgré tout cela, nous entendons rarement parler d’accidents dans les ascenseurs.

C’est le moyen de transport le plus utilisé au monde et aussi le plus sûr.

L’ascenseur est le premier moyen de transport du monde ; cependant, ce n’est pas l’endroit où se produisent le plus d’accidents. En effet, parmi les accidents recensés, plus de 90 % sont mineurs !

Le nombre de décès dus aux accidents d’ascenseurs est même inférieur à celui des accidents aériens – déjà considérés comme hautement sûrs. Il en va de même pour les décès causés par une chute dans les escaliers : le nombre de décès est 65 fois supérieur à celui des décès causés par un accident d’ascenseur.

Que faire en cas de chute d’un ascenseur ?

Tous les ascenseurs doivent respecter scrupuleusement les mesures de sécurité prévues par le règlement des ascenseurs. En outre, des systèmes de plus en plus ingénieux sont mis au point pour prévenir les accidents. Vous avez entendu parler de certains d’entre eux, n’est-ce pas ?

Les ingénieux systèmes de sécurité pour les ascenseurs

  • Fermetures qui empêchent l’ouverture des portes palières sans la présence de la cabine.
  • Rideau infrarouge pour ascenseurs qui empêche la fermeture des portes de la cabine en cas d’obstacle (par exemple, la laisse de votre chien).
  • Parachute et limiteur de vitesse qui, en cas de besoin, amènent la voiture à un arrêt immédiat.
  • Des câbles de suspension avec un coefficient de sécurité minimum de 12, ce qui signifie qu’ils pourraient supporter douze fois la charge pour laquelle ils sont conçus.
  • Conception des composants mécaniques pour tout type de situation : tant le châssis de la cabine que le contrepoids et le plateau sont conçus pour les conditions les plus défavorables, comme le freinage d’urgence (action du parachute) et l’impact avec les tampons (les amortisseurs situés dans la fosse) à pleine charge (ce n’est pas en vain, il y a des éléments qui sont même testés à 125% de leur charge). Il ne faut pas oublier que l’ascenseur est une machine très spéciale : il est conçu pour s’arrêter à la moindre hésitation, c’est pourquoi il vous laisse prisonnier. Mais c’est un bon signe, car cela évite tout type d’accident. Et vous savez qu’avec FAIN, vous serez secouru en moins de 30 minutes.
  • Service téléphonique d’urgence qui communique la cabine avec le centre de service clientèle de la société de maintenance. Dans le cas de FAIN, ce système fonctionne 24 heures sur 24 et donne la priorité aux appels d’urgence.
  • Machine gearless et autres solutions pour éviter la différence de niveau entre la cabine et l’étage ou, en d’autres termes, lorsque l’ascenseur est arrêté entre deux étages).

Il est soumis à des inspections permanentes

En Belgique, le gestionnaire ou le propriétaire d’un ascenseur se doit de respecter l’arrêté royal du 9 mars 2003. Le gestionnaire doit faire entretenir l’ascenseur par une entreprise d’entretien, conformément aux instructions du producteur de l’ascenseur. En cas d’absence d’instructions d’entretien, il est tenu de procéder à un entretien préventif au moins deux fois par an pour les ascenseurs privés et deux fois par an pour les autres ascenseurs.

Selon cette législation, tous les ascenseurs doivent être soumis à des inspections périodiques par la société de maintenance, dont la fréquence varie en fonction du type de bâtiment dans lequel ils se trouvent. Dans le cas de FAIN, nous réalisons ces inspections une fois par mois selon un protocole établi qui fixe les éléments à vérifier et les opérations à effectuer en fonction du type d’appareil.

Les ascenseurs doivent également subir leur propre contrôle technique. Ces contrôles techniques sont effectués par un organisme de contrôle agréé tous les deux, quatre ou six ans, selon le type d’ascenseur. En effet, votre ascenseur doit disposer d’une étiquette dont les informations et la couleur indiqueront s’il est à jour du contrôle obligatoire. Nous vous en disons plus dans cet article sur le contrôle des ascenseurs !

Et… on y a vu des miracles !

En novembre 2018, six personnes ont été piégées dans un gratte-ciel de Chicago et ont survécu à une chute libre de 84 étages – du 95e au 11e étage. L’ascenseur s’est finalement arrêté grâce au limiteur de vitesse et au deuxième câble. Bien entendu, ce « miracle » n’aurait pas été possible sans des mesures de sécurité appropriées.

Si vous faites partie de ceux qui ont peur, vous pouvez vous-même, en tant qu’utilisateur, prendre des mesures pour que la possibilité d’un accident soit quasi nulle. Respectez les limites de charge maximales, ne sautez pas et ne faites pas de mouvements brusques, ne jetez pas d’objets dans la cage d’ascenseur… Ces conseils relèvent du bon sens !

En bref, si vous voulez éviter les mauvaises surprises, assurez-vous que votre ascenseur a été contrôlé et suivez ces précautions à la lettre !