José Blázquez : « La conception de l’ascenseur ION était un défi commun »

José Blázquez travaille depuis plus de 15 ans chez FAIN, où il est actuellement responsable de la R&D. Il est également responsable de la recherche et du développement. Il est l’un des « pères » de notre ascenseur écologique ION. Du moins, en ce qui concerne sa partie électrique. Nous avons discuté avec lui pour en savoir plus sur son travail dans la conception de l’ascenseur et son rôle dans l’entreprise. Voici ce qu’il nous a dit !

Vous avez évolué à pas de géant chez FAIN : vous avez commencé comme directeur d’usine et maintenant vous êtes responsable de la R&D. Comment avez-vous vécu ce changement ?

Cette année a été très intense, avec de grands défis, mais aussi une grande satisfaction professionnelle. Après la crise de 2008, il a été nécessaire de changer l’orientation des besoins de l’entreprise. Il était temps de faire un saut qualitatif d’un point de vue technologique, et le fait que l’entreprise m’ait fait confiance dès le premier instant, en me confiant ce projet, a été une grande responsabilité, ainsi qu’un grand défi que j’ai voulu relever.

Aujourd’hui, après toutes ces années, les avantages l’emportent sur les erreurs et nous avons créé les bases pour continuer à avancer, ne pas se satisfaire des objectifs atteints et rechercher de nouvelles opportunités.

Vous attendiez-vous à cette promotion interne, ou bien est-elle arrivée presque sans que vous le sachiez ? Diriez-vous que la FAIN est un bon endroit pour évoluer professionnellement ?

Dans mon cas, bien que je sois déjà établi dans une entreprise du secteur des ascenseurs et que j’aie déjà 15 ans d’expérience, je ne voulais pas m’installer dans un seul poste et j’ai décidé de travailler chez FAIN. Je voulais continuer à évoluer professionnellement, et cette entreprise avait une réputation dans le secteur et connaissait également une croissance fulgurante. Aujourd’hui, je peux confirmer que je n’avais pas tort, car le contact direct avec mes managers a permis à la promotion interne de devenir un chemin commun de confiance et de besoin d’amélioration.

En ce qui concerne le travail au quotidien : qu’est-ce qui vous plaît le plus et le moins ?

La meilleure chose est sans aucun doute la nécessité d’un développement quotidien, le soutien total de l’entreprise pour relever de nouveaux défis qui se traduisent par un meilleur produit, un prix compétitif et qui répond aux besoins de l’utilisateur final. En outre, je m’assure que toute l’équipe qui dépend de moi est en phase avec ces concepts.

Quant à ce que j’aime le moins, je dirais que passer du temps sur des tâches plus administratives qui n’apportent pas de valeur ajoutée à la fabrication ou au développement du producteur. Aujourd’hui, par exemple, en raison de la pénurie de matières premières, nous passons de nombreuses heures à rechercher des fournisseurs et des produits alternatifs, ainsi qu’à effectuer des tests pour atténuer autant que possible les effets de cette pénurie de matières (qui affecte directement la productivité et les coûts).

Usine ou développement : Dans quel aspect pensez-vous être le plus fort ?

Dans mon cas, je ne peux pas choisir l’un ou l’autre. Heureusement, au cours de ma carrière professionnelle, tant chez FAIN qu’avant, j’ai pu créer en même temps le département de la production et celui du développement, et maintenant, je ne les vois pas comme des entités séparées. Si vous avez une idée initiale pour la conception d’un ascenseur ou d’un autre produit, vous devez étudier comment la mettre en œuvre dans l’usine et comment les opérateurs vont la réaliser. Et vice versa : il est également possible de se nourrir des propositions d’amélioration de l’usine pour améliorer le développement.

Il est fréquent de recevoir la visite de clients, de futurs collègues ou de membres de l’équipe FAIN qui travaillent dans un bureau à l’étranger. Qu’est-ce qui les rend le plus curieux de votre travail ?

Il y a deux aspects principaux à prendre en compte : d’une part, que le message des dernières innovations développées et/ou fabriquées leur parvienne visuellement, que la visite ne se limite pas à quelque chose sans substance, que lorsqu’ils passent devant un produit, celui-ci les incite à s’arrêter et à poser des questions à son sujet.

D’autre part, vous devez être préparé et disposer de l’équipe idéale pour résoudre les problèmes que vous rencontrez avec vos produits et vos clients actuels. La question se pose toujours « Pouvez-vous faire… ? », « J’ai un client qui me demande de répondre à « ce besoin », pouvez-vous lui apporter une solution ? » Les collègues ou les clients doivent repartir convaincus que nous pouvons travailler ensemble.

Lors de la conception de l’ascenseur ION, vous avez travaillé côte à côte avec Paco Guardado : il était chargé de la partie mécanique et vous étiez responsable de la partie électrique. Comment s’est passée cette expérience de travail en commun ?

Paco Guardado et moi-même avons eu une relation professionnelle similaire avec FAIN au fil des ans : nous avons tous deux travaillé pendant de nombreuses années dans des entreprises qui fournissaient du matériel à FAIN. Au cours de ces années, j’ai eu la chance de le rencontrer et de travailler à ses côtés sur des projets similaires impliquant l’intégration d’éléments électriques et électroniques dans la mécanique des ascenseurs.

C’est pourquoi, après de nombreuses années, lorsque nous nous sommes tous deux retrouvés ici, à FAIN, tout a été tellement plus facile. Dans le cas de la conception de l’ascenseur ION, nous étions confrontés à un défi commun, à un produit nouveau et performant, à une idée unique de collaboration sincère et constructive afin que l’entreprise à laquelle nous appartenons puisse bénéficier de cette collaboration.

En ce qui concerne le secteur de la conception d’ascenseur, quels sont, selon vous, les défis à venir ?

Sans aucun doute, nous devons faire un nouveau saut technologique qui nous place à l’avant-garde du marché des ascenseurs et profiter des grandes avancées technologiques dans l’enregistrement des données pour réaliser une maintenance prédictive des ascenseurs qui nous permet d’anticiper les erreurs et d’améliorer le service à nos clients.