À l’occasion de la Journée Internationale des Femmes en Ingénierie, nous avons eu le plaisir de discuter avec María Soledad Haacker, responsable technique des bâtiments sans ascenseur chez FAIN.
Bonjour Soledad. Parlez-nous de votre formation, qu’avez-vous étudié et pourquoi ?
Je suis diplômée de la faculté d’architecture et d’urbanisme de l’université nationale de La Plata (UNLP) en Espagne. L’architecture a toujours suscité mon intérêt et ma motivation. Je crois qu’une conception réussie des espaces crée inévitablement un environnement propice à l’enrichissement, à l’expansion et à l’harmonisation de la vie.
Comment et quand avez-vous décidé de devenir architecte ?
Je ne pense pas que ce soit une décision consciente ; je l’ai toujours su, même dans mon enfance.
Comment avez-vous atterri dans l’industrie de l’élévation ? Était-ce une décision réfléchie ou le fruit du hasard ?
J’ai découvert le secteur des ascenseurs par hasard et cela a été une agréable surprise. Les ascenseurs, les monte-charges, etc., sont aujourd’hui indispensables et présents dans tous les endroits que nous fréquentons au quotidien. Cependant, nous ne leur accordons souvent pas suffisamment d’importance jusqu’à ce que nous en ayons réellement besoin.
Vous avez rejoint notre entreprise en janvier 2022. Quels sont vos souvenirs du processus de recrutement ?
Le processus a été très agréable. J’ai rencontré des professionnels chaleureux et compétents qui sont aujourd’hui mes collègues. Ils m’ont enseigné et formé avec honnêteté et professionnalisme pour me permettre de me développer dans mon travail.
Quelles sont vos fonctions quotidiennes au sein de FAIN ?
Actuellement, je suis superviseur du département des bâtiments sans ascenseur. Mon travail quotidien consiste principalement à résoudre les problèmes d’accessibilité des propriétés en installant divers systèmes d’ascenseurs. Je suis convaincue que la satisfaction des copropriétés pour le travail accompli est la meilleure récompense que nous puissions obtenir en tant qu’entreprise.
Vous travaillez probablement dans un secteur majoritairement masculin. Cela a-t-il posé problème tout au long de votre carrière ?
En effet, le secteur est très masculin, et j’ai rencontré quelques difficultés dans d’autres entreprises. Cependant, je suis satisfaite de l’équipe chez FAIN, surtout de mes collègues.
Avez-vous déjà été affectée par des stéréotypes liés au genre dans le secteur ?
Dans certaines entreprises où j’ai travaillé par le passé, oui. Heureusement, cela fait partie du passé. Malgré le 21e siècle, des stéréotypes masculins persistent pour les postes techniques et les postes à responsabilités dans le domaine de l’ingénierie.
La présence des femmes reste marginale dans les carrières STIM. Comment pensez-vous que cette situation puisse être inversée ?
Je pense que plusieurs approches sont nécessaires pour inverser cette situation, avec la contribution de chacun. Les entreprises doivent intégrer du personnel féminin et former le reste du personnel. Les femmes elles-mêmes doivent agir avec professionnalisme et s’affirmer. Les hauts responsables doivent prendre des décisions sérieuses pour protéger et promouvoir les femmes dans des environnements plus masculins, et ainsi de suite.
Pour conclure, quels conseils donneriez-vous aux femmes aspirant à accéder à des postes à responsabilité dans ces professions ?
Je leur dirais de prendre leur courage à deux mains. Avec de l’attitude, du professionnalisme et de la détermination, elles peuvent toutes réaliser ce qu’elles ont décidé de faire.